Jacques Aslanian est né en 1929 à Alfortville au sein d’une famille arménienne exilée après le génocide.

“Je suis sorti de l’école très tôt, à neuf ans, et j’ai appris un métier : bottier. Ensuite, j’ai fais de la confection, je ne savais pas ce que je voulais faire. Ça ne m’intéressait pas et je me cherchais. Ce qui m’a donné envie de faire de la peinture ? C’était par timidité. J’avais envie d’être seul, de fermer ma porte et de me concentrer sur quelque chose ; j’avais besoin de matérialiser dans le tableau les sentiments que je portais.”

“Le hasard m’a fait découvrir un livre consacré à la vie de Van Gogh. En lisant cette histoire, j’avais l’impression que s’ouvrait un coin de ciel bleu dans mon horizon bouché. Drôle de type ce Van Gogh, capable de tout abandonner pour se jeter dans la peinture. Quelque part en moi c’est construit une sorte d’identification qui m’a permis d’agir.”

C’est à partir de 1966 qu’il se consacre définitivement et exclusivement à la peinture et à la sculpture.

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