Je fais de la peinture. Si je pouvais, mais je peins, je partirais en vélo sur les petites routes cueillir les fleurs des champs et je les distribuerais au passant.
Je fais de la peinture. Si je pouvais j’irais chanter, j’irais crier ma joie face à ces bâtiments sourds.
Je fais de la peinture, parce que c’est intéressant et que c’est le seul moyen pour moi, en ce moment, d’atteindre quelque chose de dense, d’une densité comment dire avec des mots, d’une densité discrète. C’est difficile.
Peindre où, si l’on veut comme après la pluie, le visage s’ouvre.